dimanche 8 janvier 2017

Le bal mécanique

Yannick Grannec



Le sujet (éditeur)

Un soir de 1929, la prestigieuse école du Bauhaus, à Dessau, a donné un bal costumé. C’était avant que les nazis ne dévorent l’Europe, c’était un temps où l’on pouvait encore croire au progrès, à l’Art et au sens de l’Histoire.
Pendant ce bal, une jeune femme, Magda, a dansé, bu et aimé.

Quel rapport avec Josh Shors, animateur à Chicago d’une émission de téléréalité dont le succès tapageur mêle décoration d’intérieur et thérapie familiale ? Quel rapport avec son père, Carl, peintre oublié qui finit sa vie à Saint-Paul-de-Vence, hanté par les fantômes de la guerre de Corée et les mensonges d’une enfance déracinée ? Quel rapport avec Cornelius Gurlitt, cet homme discret chez qui on a découvert en 2012 la plus grande collection d’art spoliée par le IIIe Reich ? Quel rapport avec le marchant d’art Theodor Grenzberg, qui poursuit sa femme, Luise, dans la folle nuit berlinoise ? Quel rapport avec Gropius, Klee, Rothko, Marx, Scriabine, l’obsession de la résilience et Ikea ?

Mon avis

J'ai aimé... assez

J'ai apprécié la lecture de ce second roman de Yannick Grannec, dont j'avais absolument adoré le précédent livre "La déesse des petites victoires". Étonnamment, moi qui ne regarde pas du tout la télé réalité, lors de la lecture du livre, j'ai préféré la première partie dédiée à Josh Shors et à son émission de tv réalité, plutôt que la seconde partie dédiée aux artistes du début du siècle. Quelques mois après avoir terminé le livre, je me rends cependant compte que c'est cette seconde partie qui m'a le plus marqué, avec la vie au sein du Bauhaus et parmi les artistes du début du 20e siècle. Je suis amatrice d'art, de Klee, Rothko, et du style Bauhaus de manière générale, et j'ai trouvé très sympathique ce moment à leur côté. Cela étant dit, la lecture m'a paru un peu longue, et je n'ai toujours pas vraiment compris l'intérêt de la première partie sur la tv réalité vis à vis de la seconde partie (même si je l'ai apprécié!)...

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