lundi 24 juin 2013

Peste et choléra

Peste et choléra

Patrick Deville


Le Sujet (éditeur)

Quand Louis Pasteur expérimente avec succès le vaccin contre la rage, il ouvre de nouvelles et formidables perspectives à la biologie et à la médecine. Il chargera plus tard ses élèves ou disciples de prolonger ses recherches à travers le monde. Les jeunes pasteuriens partent pour de longs périples.

Parmi eux, Alexandre Yersin, d’origine suisse (il est né à Morges en 1863), naturalisé Français pour les besoins de la science, qui se forme sur le tas et part très vite en Indochine, où il passera le plus clair de sa vie, loin des brouhahas parisiens et des fracas guerriers. Il multiplie là-bas les observations épidémiologiques mais aussi bien géographiques, astronomiques ou météorologiques. C’est que ces jeunes gens sont curieux de tout, Yersin en particulier.

Ami du politicien Doumer, Yersin se trouve à l’origine de la ville de Dalat, dans l’actuel Vietnam, puis il s’installe à Nha Trang pour y mener passionnément ses multiples activités de chercheur. Elevage bovin, culture de l’hévéa, des orchidées, de la quinine : il pourrait faire fortune mais tout va au financement des recherches et de l’Institut Pasteur créé entre-temps. La science l’absorbe, il n’aura ni femme ni enfant. Parfois il revient en Europe, mais c’est le plus souvent de loin, à la radio ou par les journaux, qu’il reçoit l’écho des conflits mondiaux et de leurs atrocités. Il meurt en 1943, conscient mais pas tout à fait amer que son nom n’aura pas la même gloire posthume que son maître, Louis Pasteur, et demeurera essentiellement attaché à la découverte du bacille de la peste à Hong-Kong en 1894.
 

Mon impression

J'aime... pas du tout

Je ne m'étendrai pas sur cette critique car je n'ai pas terminé ce livre. Cela ne m'était pas arrivé depuis... jamais en fait!
Je me force toujours à terminer un livre. Cette fois, peut être à cause du temps franchement exécrable, je n'en ai pas eu la force.
Il m'a profondément ennuyé.
Tout avait pourtant bien commencé, la vie de ce scientifique étant passionnante. Mais je n'ai pas du tout apprécié l'écriture. Les phrases courtes, coupées au couteau, parfois sans verbe.
Bref, de mon point de vue le problème n'est pas l'histoire mais sa construction, et son style narratif.

Le bonheur d'être soi

Le bonheur d'être soi

Moussa Nabati

Le Sujet (éditeur)

Le bonheur est en chacun de nous. C'est une disposition, une aptitude interne. A travers de nombreux témoignages, Moussa Nabati nous montre que le seul vrai obstacle empêchant l'adulte de goûter au bonheur provient de sa difficulté à oser être lui-même. Etre soi, cela veut dire s'aimer, se respecter, savoir ressentir, choisir, désirer et s'exprimer en son nom propre, pour son compte. C'est avoir un psychisme autonome, différencié des autres mais relié à ses origines et à son passé. Dès lors, il n'y a rien de particulier à faire, aucune recette miracle pour trouver le bonheur : seule la pacification avec sa propre histoire permet de s'en rapprocher.
 

Mon impression

J'aime... bof

Livre très très (beaucoup trop!) long...On lit tellement de fois la même chose, les mêmes exemples avec les mêmes explications, c'est est véritablement fatiguant.J'ai terminé ce livre épuisée, complètement assommée par un message répétitif.Par ailleurs je n'ai absolument pas trouvé que ce livre aidait à quoique ce soit. Devenir soi c'est bien parce que ... (313 pages) mais à aucun moment on ne trouve de piste sur comment y parvenir, sans passer par une psychanalyse.

De plus, l'auteur exprime tout de même beaucoup de croyances qui lui sont personnelles et qui sont à mon sens tout à fait navrantes.
Bref, un livre d'une centaine de pages aurait largement suffit!