samedi 27 octobre 2012

Quai d'Orsay

Quai d'Orsay Tome 2


Christophe Blain & Abel Lanzac



Le Sujet (éditeur)

Arthur Vlaminck, le conseiller du ministre des Affaires étrangères en charge du langage, doit préparer les nouveaux discours du ministre. La crise du Lousdem est au coeur des préoccupations : les Américains menacent de déclencher une guerre à laquelle s'opposerait le gouvernement français. Le minisitre Taillard de Worms, s'apprête justement à prendre la parole à ce sujet au siège de l'ONU, à New York. Mais toute cette agitation ne semble guère perturber un nouveau hôte du Quai d'Orsay : un chat qui s'est pris d'affection pour le directeur de cabinet!

Mon impression

J'aime... passionnément
Génial! J'avais déjà un excellent souvenir du premier tome, et ce deuxième tome est encore plus amusant. Je l'ai lu en un peu plus d'une heure et j'ai beaucoup ri!

A lire de toute urgence.

Le Joueur d'échecs

Le Joueur d'échecs

Stefan Zweig

Le Sujet

Dans un premier temps, ce petit roman nous raconte l'histoire d'un jeune homme que l'on pourrait qualifier "d'idiot du village", Csentovic, qui se trouve en fait être un génie du jeu d'échecs, et qui devient rapidement un des meilleurs joueurs mondiaux.

J'ai donc cru que "Le joueur d'échecs" du titre de l'oeuvre était ce Csentovic...

Et en avançant dans le livre, on réalise qu'en fait ce Joueur d'échecs n'est pas Csentovic mais un certain Monsieur B. qui nous raconte comment, sous la surveillance de SS Nazi pendant des mois, seul avec lui même et séquestré dans une pièce vide de toute occupation, il avait appris à jouer aux échecs dans sa tête afin d'échapper à la pression psychologique de ses bourreaux.

Mon Impression

J'aime... passionnément

Ce petit roman est une petite merveille.

C'est mon deuxième roman de S. Zweig et je ne vais pas m'arrêter là!

L'histoire de Monsieur B. qui à mon sens est l'histoire principale du roman est effrayante et très touchante. La seule façon pour lui d'échapper à la guerre psychologique imposée par ses bourreaux était d'apprendre les échecs et d'y jouer seul dans sa tête... Au point de basculer dans folie...

Ce livre est magnifique, une pépite de plus dans ma bibliothèque.

Le nouvel ordre sexuel

Le nouvel ordre sexuel

Serge Hefez

Le sujet (éditeur)

Dans ce monde où tout change si vite, l'éternelle opposition entre hommes et femmes fait de la résistance. Pourquoi la question des relations homme/femme suscite-t-elle toujours autant de débats passionnés, aussi bien en privé – dans les familles, dès qu’on aborde l’éducation des enfants, la répartition des tâches ménagères – qu’au travail ou sur la scène publique – à l’Assemblée ou dans les médias quand il est fait débat sur la place des femmes aux postes de décision, l’égalité des salaires, la parité ? Pourquoi leur évolution, qui semble pourtant inévitable, provoque-t-elle tant de remous y compris dans les rangs des plus progressistes ? Comment expliquer que l’on puisse être à la fois pour le mariage homosexuel et hostile s’il concerne l’un de nos enfants ? Deux sexes, mais combien de genres ? Le genre est-il une construction sociale ou une donnée de la nature ? Peut-on remettre en cause un ordre établi depuis si longtemps ?

Au bout du compte, qu’est-ce qu’une femme, qu’est-ce qu’un homme, et quel est le rôle de chacun ?

Mon impression

Je n'ai pas accroché

Tout d'abord je souhaite remercier Babelio et leur édition Masse Critique ainsi que l'éditeur Kero de m'avoir proposé la lecture de cet ouvrage.

J'apprécie beaucoup Serge Heffez que j'écoute tous les mercredi en tant que "psys du mercredi" dans l'émission Service Public de Guillaume Erner sur France Inter.

Je me réjouissais donc de la réception de ce livre que j'étais impatiente de lire, d'autant que je suis une militante sur l'égalité des sexes au sein de mon entreprise : le sujet de ce livre m'intéresse donc tout particulièrement.

A ma grande déception, je n'ai pas apprécié ce livre. Il m'est même (chose rare) tombé des mains à de nombreuses reprises. J'ai eu beaucoup de peine à en venir à bout...

J'ai eu le sentiment que Mr Hefez s'accroche à une seule et unique hypothèse qui est la suivante (extrait de son livre p195) :

"La manière la plus sûre que les hommes ont trouvée pour rendre leur assujettissement au ventre des femmes supportable, et pour garder la mainmise sur leurs descendance, est de les assujettir à leur tour; de les soumettre, en inversant le rapport de force et en organisant leur propre domination sur les femmes.

Ce qui fut fait, et même très bien fait, jusque dans les moindres détails : en matière de genre, toute notre structure de pensée repose sur la différence entre les femmes et les hommes, et sur la hiérarchisation de cette différence en faveur des hommes. Depuis des millénaires, les corps et les esprits sont façonnés, formatés, programmés autour de cette vérité : l'homme est puissant, la femme est faible. L'homme pénètre, la femme est pénétrée, donc l'homme est actif, la femme passive. L'homme agit, la femme subit. L'homme contrôle, la femme défaille. L'homme réfléchit, la femme pressent. L'homme recherche l'autonomie, la femme entre en relation. L'homme prend, la femme (se) donne. L'homme a besoin d'être utile, la femme d'être aimée..."

Cette hypothèse est intéressante, mais il me semble qu'elle est développée pendant ces 230 pages. Et 230 pages avec la même idée, c'est long!! On répète et répète la même chose encore et encore avec des phrases différentes.

Le style est plus ou moins toujours le même : une répétition de phrases courtes (où l'antithèse est utilisée à outrance comme dans l'extrait précédent) et de courtes questions (page 136 : "Quel femme suis-je en face de cet homme que je viens de rencontrer? Quel homme suis-je en face de ma mère? Quelle femme suis-je en face de ma fille? Quelle homme suis-je en face de ma patronne? Quelle femme suis-je face à mes fantasmes? Quel home suis-je face à mes désirs? Quel père suis-je face à mes enfants?...") au milieu d'un texte qui (je me répète) raconte toujours la même chose.

Beaucoup de choses pour finalement ne pas dire grand chose. Ce livre aurait pu faire 50 pages au lieu de 230, un court essai qui aurait pu être fort intéressant. Mais je suppose que cela se serait vendu moins cher...

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas trouvé ce livre intéressant, bien que je partage tout à fait son point de vue.

L'émission de Service Public sur ce sujet, à laquelle il a d'ailleurs participé, suffit amplement sur le sujet pour connaitre son point de vue et ses arguments (qui sont malgré tout intéressants).

Funérailles célestes

Funérailles célestes

Xinran

Le sujet (éditeur)

Funérailles célestes est une histoire vraie d'amour et de perte, de loyauté et de fidélité au-delà de la mort. Xinran dresse le portrait exceptionnel d'une femme et d'une terre, le Tibet, toutes les deux à la merci du destin et de la politique. En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine. Par idéal, Kej un s'enrôle dans l'armée comme médecin. Peu après, Wen apprend la mort de son mari sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée, le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants. Recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui 

permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari... Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle. Mais elle aussi a changé: en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.

Mon impression

J'aime ... beaucoup
Et voilà une petite merveille de plus sur l'étagère de mes livres favoris.
Ce livre est passionnant, et magnifiquement ecrit ainsi que traduit.
Xinra, journaliste chinoise nous raconte l'histoire passionnante de cette femme qu'elle a rencontré un week-end. C'est donc l'histoire de Wen qu'elle nous narre. Elle la croise dans la rue, et la prend pour un Tibétaine. Puis elles se mettent à discuter et à son grand étonnement, Wen parle le chinois... Xinran la fera ensuite raconter en histoire. On apprend immédiatement que Wen est chinoise et que lorsque son jeune mari Kejun est d'abord envoyé puis disparaît au Tibet lors de la guerre Sino-Tibétaine, elle part à son tour au Tibet sur les traces de son époux. On connaît donc le début, ainsi que la fin de son histoire, et on savoure cette épopée qui nous fait voyager au cœur du Tibet et de sa culture.

La liste de mes envies

La liste de mes envies

Grégoire Delacourt


Le sujet (éditeur)

Jocelyne, dite Jo, rêvait d'être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras.Elle aime les jolies silhouettes mais n'a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c'est Jocelyn, dit Jo, qui s'est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l'épouse) a courbé l échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu'au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff Esthétique, 18.547.301 lui tombent dessus. Ce jour là, elle gagne beaucoup. Peut-être.

Mon impression

J'aime ... un peu
J'avoue ne pas bien comprendre tout l'engouement autour de ce livre.
Je l'ai trouvé certes sympathique mais je ne me suis pas du tout attachée au personnage. J'ai trouvé l'histoire un peu niaise et lente à avancer. de plus l'écriture ne m'a beaucoup plu. Beaucoup de phrases pour ne pas dire grand chose!
Bref vous l'aurez compris je ne suis pas tombée sous le charme!
Je ne ferais pas de petit résumé pour ce petit livre car l'histoire et tellement simple que je ne souhaite pas révéler quoique ce soit afin de garder le maximum de surprises...